Symantec vient de publier son Rapport ISTR qui rend compte chaque semestre des dernières menaces pesant sur les activités internet. même s'il ne peut prétendre à une vision parfaite de la cybercriminalité, ce rapport est très intéressant car il s'appuie notamment sur les données récupérées par 40 000 sondes dans 180 pays, 120 millions de PC et passerelles mais aussi 20 000 vulnérabilités enregistrées et plus de 2 millions de boites aux lettres emails qui représentent 30% du traffic aux Etats-Unis. Ces infos concernent donc avant tout les pays anglo-saxons mais la France n'est pas en reste.
Voici les principaux points clés présentés ce matin lors d'une conférence de presse :
La vulnérabilité des sites est sans doute l’indication la plus probante de cette nouvelle tendance. Il s’agit surtout ici de vulnérabilités dans le code propriétaire et le code client d’un site Web spécifique. Au cours du dernier semestre 2007, on a relevé 11 253 vulnérabilités de script intersites sur plusieurs sites.
Au cours du dernier semestre 2007, Symantec a constaté que les données d’identité, les cartes de crédit et les coordonnées bancaires représentaient 44% des marchandises disponibles sur les serveurs de l’économie souterraine. Les comptes bancaires figurent en tête des « articles » mis en vente sur les serveurs surveillés par Symantec pour 22% des marchandises disponibles, un chiffre en légère augmentation par rapport au premier semestre 2007 où ils atteignaient 21%.
Au cours du dernier semestre 2007, Symantec a détecté 499 811 nouveaux programmes malveillants. Ce chiffre représente une augmentation de 136% par rapport à la période précédente, où 212 101 programmes avaient été détectés, et une hausse de 571% par rapport au second semestre 2006. Au total, Symantec a détecté 711 912 nouvelles menaces au cours de l’année 2007, soit une augmentation de 468% par rapport aux 125 243 menaces relevées en 2006. Ce chiffre porte le nombre total de programmes malveillants identifiés par Symantec à 1 122 311 à la fin de l’année 2007. Ce qui signifie que les deux tiers environ des programmes détectés ont été créés au cours de l’année 2007.
Au cours de la seconde moitié de 2007, les chevaux de Troie représentaient 71% des 50
programmes malveillants les plus détectés, un taux en baisse puisque ce chiffre s'élevait à 73% au premier semestre. Sur l’ensemble des programmes ciblant des informations confidentielles détectés au cours de cette période, 76% étaient dotés d’un enregistreur de frappe et 86% disposaient de capacités d’accès à distance ; au premier trimestre 2007, ce dernier taux était de 88%.
Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2007, 71% des emails contrôlés par la passerelle étaient des spams, soit une hausse de 16% par rapport au second semestre 2006 où 61% des emails avaient été classés comme spams. Les spams vantant le mérite de produits commerciaux atteignent 27% du volume total de spams sur cette période, de loin la catégorie la plus présente et une hausse certaine par rapport aux 27% du premier semestre 2007.
mercredi 16 avril 2008
Cybercriminalité : le rapport de Symantec
Publié par Philippe à 13:27
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Vu la qualité de leurs logiciels de "sécurité", on ne devrait même plus les laisser faire de la vulgarisation...
Enregistrer un commentaire