Mais cette annonce laisse dubitatif un autre Russe, Boris Sharov, Pdg de l’éditeur de sécurité Doctor Web (http://www.drweb.fr/). « Derrière le terme « partenariat » il faut comprendre « business » : nous ne participons plus aux tests de ces deux sites car ils demandent aux éditeurs d’antivirus de rembourser les frais occasionnés par leurs comparatifs. Notre position est claire : à la différence d’autres concurrents, nous ne paierons jamais des testeurs, quels qu’ils soient. »
Malheureusement, la détection virale n’a pas évolué depuis de nombreuses années. Elle se trouve aujourd’hui dépassée par les pirates qui multiplient les virus inconnus et donc indétectables par les antivirus. Le marketing a aussi pris le dessus constatent aussi quelques éditeurs qui s’inquiètent de l’intérêt donné aux sites de comparatifs.
C’est la raison pour laquelle différents acteurs de la sécurité (parmi lesquels F-Secure, Symantec, Doctor Web) ont décidé de s’associer cet hiver afin de créer un standard officiel, l’Anti-Malware Testing Working Group. Mais ce standard aura peut-être du mal à voir le jour car certaines sociétés voient d’un mauvais œil l’arrivée de AV-Comparatives.org dans ce groupe de travail…
L’industrie de la sécurité informatique hésite donc entre la recherche et le marketing. D’où une baisse de performance des logiciels. Résultat, certains se montrent « nerveux ». Ils ont décidé « d’inclure dans leur contrat une clause interdisant l'utilisation d'outils automatiques ou semi-automatiques afin d'extraire ou de construire toute signature ou dispositif de détection à partir des résultats », nous a révélé un spécialiste. Pour éviter tout procès, les organismes qui feront des tests comparatifs devront donc masquer le nom des éditeurs ou monter un partenariat avec eux…
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